Rempotage et Marcottage

Le rempotage 


Le rempotage permet de renouveler le substrat, d’éliminer les racines trop longues, de modifier la présentation. Il ne doit être effectué que sur des arbres en parfaite santé et vigoureux.
Il n’est pas nécessaire forcement de lui apporter un pot plus grand, car il doit rester nain.



La fréquence de rempotage dépend de l’espèce de Bonsaï. 

  • Les arbres à croissance rapide ont besoin d’être rempotés tous les deux ans (parfois même chaque année).
  • Les arbres matures ne seront rempotés que tous les 3 à 5 ans.


Il ne faut pas rempoter systématiquement, mais plutôt contrôler chaque arbre au tout début du printemps en le retirant délicatement de son pot. Un Bonsaï a besoin d’être rempoté lorsque des racines s’enroulent autour du pain racinaire. Si les racines sont encore contenues au sein de la motte, on peut attendre une année de plus. Il y a des signes importants qui indiquent la nécessité de rempotage, c’est que l’eau d’arrosage a du mal à pénétrer le substrat ou que la motte pousse lentement hors du pot. 



Le travail de rempotage doit être effectué en général au début du printemps alors que l’arbre est encore en dormance. Ce rempotage à cette époque va aussi assurer que les dommages subits soient réparés rapidement, dès que l’arbre sortira de sa dormance.

  • Début mars chez le mélèze,
  • Entre mars et mai pour les autres conifères avec un mélange très drainant,
  • En mars-avril chez les arbres à feuilles caduques avec un sol frais humifère riche en terreau de feuilles,
  • Juste après la floraison chez les fruitiers qui fleurissent sur bois nu (Prunus, pommier…),
  • Fin avril pour les bonsaïs de serre froide (olivier, grenadier, agrumes, araucaria, bambous, palmier…)
  • Entre mai et juin pour les essences tropicales comme le Serissa ou le Ficus.
  • En octobre pour les plantes à floraison printanière précoce comme le cognassier du Japon.

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  • Pour certaines plantes (tel le pin sylvestre) qui démarrent très tôt par la pousse des racines  dès février ( notamment dans nos contrées du sud) il est judicieux de faire ce rempotage en automne dés  la pousse du mycorhize donc octobre à décembre


Le Substrat doit être drainant pour éviter l’asphyxie et le pourrissement des racines. Il est fonction de l’espèce d’arbre. Mélangez de la pomice/pumice (roche volcanique ou pierre ponce), de l’akadama (une sorte d’argile granuleuse chauffée), du terreau tamisé, du gravier fin.

Certains substrats spécialisés peuvent être utilisés :

Kanuma pour les plantes acidophiles (azalée),

Kiriu pour les pins...

Ne pas oublier de tamiser les substrats afin d’éliminer la poussière qui pourrait colmater les racines.



Réalisation : Commencer par obturer partiellement les trous de drainage par des grilles, préparer des fils de maintien pour le positionnement de l'arbre, remplir le pot avec une couche de gravier.

Puis ajoutez le mélange préalablement préparé.

Sortez le bonsaï de son pot, libérez les racines du substrat aggloméré autour de celles-ci.

Raccourcissez les racines les plus longues ou les grosses racines descendantes. C’est à ce moment que l’on s’occupe des racines de surface ou nébari.

Fixer solidement l'arbre avec des fils d'aluminium et combler l’espace entre les racines avec du substrat de plus fine granulométrie grâce à des baguettes en bambou.

Arrosez copieusement le pot pour évacuer la poussière du substrat.

Quel pot choisir : Avant tout il convient de choisir un pot qui vous plaise dont la taille est en rapport avec l'arbre
Si le bonsaï est plus haut que large, il est préférable de choisir un pot d'une longueur équivalent au 2/3 de sa hauteur.
Si l'arbre est plus large que haut, il faut alors privilégier un pot d'une longueur égale au 2/3 de la largeur du bonsaï.
Dans un pot rond, le diamètre du pot sera d'environ 1/3 de la hauteur de l'arbre.
La profondeur du pot doit être d’environ deux fois le diamètre de la base du tronc, voire plus si le système racinaire est dense, comme par exemple pour le ficus ou le hêtre.

Quel taille de pot choisir pour mon bonsaï ?
En fonction de la vieillesse de l’arbre, votre pot sera différent, en effet, un vieux bonsaïs qui a déjà rempoté de nombreuses fois pourra facilement accepter un pot de plus petite taille qu’un jeune bonsaïs qui devra encore grandir et dont les racines devront encore être taillés à chaque rempotage.
Vous pouvez donc choisir des pots plus économiques et assez grand (comme des pots de culture en terre cuite) ou en plastique pour vos jeunes bonsaïs encore en formation.

Comment choisir un pot qui convient à mon bonsaïs ?

Voici quelques consignes de bases qui vous permettront de mieux faire votre choix :

• Pour les bonsaïs conifères, choisissez plutôt des pots non-émaillés
• Pour les bonsaïs caducs, les deux types de pots sont possibles (émaillé et non-émaillées). Si votre arbre a des fleurs ou des fruits, veillez à ne pas choisir un pot avec des couleurs trop vives.
• Choisissez un pot d’une longueur de 2/3 de la hauteur de l’arbre.
• La profondeur du pot devrait être égale à une à deux fois l’épaisseur du tronc à sa base.
• Pour des arbres imposants, vous pouvez choisir des pots avec des angles tandis que pour des arbres plus fins, un pot arrondis sera plus harmonieux. 


Le Marcottage

Le marcottage pour les junipérus se fait de préférence au mois d'octobre et le sevrage au mois de mai.
Pour les érables qui ne produise pas de racines en hivers, il vaut mieux préférer le printemps.